vendredi 31 décembre 2010

« ABC Africa » d'Abbas Kiarostami (2001)

    « ABC Africa » a ceci de particulier qu'il ne prétend pas à une vérité objective, contrairement à nombre de documentaire soigneusement commentés par une voix-off lénifiante. Comme bien souvent chez Abbas Kiarostami le geste, l'éthique de celui qui est amené à filmer est remis en question, soupesé, ostentiblement mis en avant pour éviter tout malentendu et pour proposer matière à réflexion. Il s'agit donc d'un documentaire certes, mais du point de vue d'un étranger se rendant pour un temps limité en terre africaine, découvrant avec nous un pays, un peuple, des femmes et des enfants rescapés des guerres civiles et de l'épidémie de SIDA en Ouganda, ainsi que les gens qui les aident. La gêne que l'on peut ressentir à certains moments lorsque sont filmés des moments intimes, banals ou difficiles, c'est celle de Kiarostami et de son équipe, c'est celle que rencontre tout documentariste qui ne peut qu'espérer dépasser son statut de « voyeur » en gagnant la confiance de ceux qu'il enregistre sur pellicule. Car inutile de le nier, et c'est d'ailleurs ce que Kiarostami a le courage de montrer, on s'immisce véritablement chez des personnes qui sont contraintes d'accepter, souvent sous l'effet de la surprise, la présence envahissante d'une caméra. Une fois de plus Kiarostami n'hésite pas à déjouer le processus filmique, à dévoiler les ressorts d'une telle entreprise et à littéralement afficher l'effet de la caméra sur le sujet filmé, son interaction avec lui. Le plus bel exemple en sont ces séquences dans la rue où les enfants, intrigués, viennent s'agglutiner face à la caméra de nos reporters, sautillant, grimaçant, riant devant cet objet qui les regarde. C'est d'ailleurs amusant car on a l'impression que c'est notre propre présence qui fait cet effet, on se sent véritablement à la place des caméramans et Kiarostami nous implique ainsi complètement dans son projet : s'il questionne son regard, il interroge tout autant le nôtre! Les films de Kiarostami nous incitent à méditer sur le cinéma, ses documentaires font donc de même quant au « genre » auxquels on les rattache (sans compter qu'avec le cinéaste iranien la frontière documentaire/fiction est de toute façon plus que poreuse). Une fois encore je ne peux que saluer l'intelligence et l'honnêteté de la démarche, d'autant qu'« ABC Africa » est un documentaire d'une beauté et d'une force remarquables.

[2/4]

jeudi 30 décembre 2010

« Médée » (Medea) de Pier Paolo Pasolini (1969)

    Le problème avec l'art de Pier Paolo Pasolini, c'est que s'il s'avère poétique il est peut-être plus encore symbolique, voire conceptuel et même politique (d'un symbolisme littéraire même : voyez le rôle primordial – car explicatif – que tient la parole dans son oeuvre!). Si « Médée » est d'une part un film pictural, illustratif, se « contentant » à l'instar de son « Oedipe Roi » et de « L'Evangile Selon Saint Matthieu » de mettre en images un texte d'une grande richesse, Pasolini y ajoute à un second degré sa sensibilité et soumet l'oeuvre de départ à sa vision, en plaçant derrière ses personnages et les diverses séquences du film des idées et un sens précis (principalement ici la nostalgie du sacré chez l'homme face à une modernité aliénante). C'est là qu'intervient le concept, je crois même que c'est là que réside la maladresse qu'il m'a semblé déceler dans plusieurs de ses longs métrages : les acteurs ne vivent pas réellement, ils restent relativement superficiels, réduits à leur physique et à l'idée qu'ils représentent. De même la structure du film est plutôt lâche, pas vraiment maîtrisée : certains passages sont très riches de sens, et le reste sert un peu d'« habillage » pour étoffer le tout. Le début par exemple est magnifique, comptant peut-être parmi ce que Pasolini a filmé de plus beau. Mais trop souvent par la suite il m'est apparu davantage se soucier du cliquetis de ses costumes, du baragouinage ou des danses rituelles de ses figurants que de l'émotion profonde de son film une fois le symbole amené. Entendons-nous bien, les oeuvres de Pasolini sont suffisamment riches et complexes pour fuir toute tentative de simplification. Néanmoins j'ai toujours trouvé ses films assez artificiels et « froids », d'une froideur toute intellectuelle, et je n'explique cette sensation que par le manque de cette essence purement cinématographique qui fait l'étoffe des grands chefs-d'oeuvres du 7e art à mes yeux... Je peux néanmoins me tromper (surtout qu'avant même la forme c'est peut-être en réalité le fond qui me gêne), quoiqu'il en soit « Médée » mérite le coup d'oeil, d'autant qu'il propose des plans magnifiques aux couleurs chatoyantes! Dommage par contre que certains anachronismes viennent rompre l'harmonie du long métrage, comme ces chants japonais mal synchronisés, surtout peu vraisemblables et détournant malencontreusement l'attention du spectateur... Pour le reste c'est sans doute l'un des meilleurs films de son auteur!

[2/4]

« Une Nuit à l'Opéra » (A Night at the Opera) de Sam Wood (1935)

    Une comédie parfois très drôle, mais pour tout dire assez lourde. Il est rapidement manifeste que les frères Marx viennent « de la scène » : « Une Nuit à l'Opéra » tient par trop du théâtre, du spectacle filmé pour qu'il constitue un réel chef-d'oeuvre de comédie cinématographique. C'est un peu le « Marx show » : chacun des célèbres frères possède son morceau de bravoure (à ce titre Chico au piano et surtout Harpo à la harpe méritent le coup d'oeil!). On ne devient alors plus spectateur d'un film mais de numéros de music-hall qui se suivent inlassablement, et qui se retrouvent greffés sur une trame de comédie classique à l'américaine : à savoir l'histoire d'un couple de jeunes premiers amoureux séparés par la vie et des méchants dont on rira à leurs dépens, au gré de chansons et de chorégraphies dansées sorties un peu de nulle part. Eh oui, le spectacle avant tout! Vous l'aurez compris, toute l'artillerie hollywoodienne est déployée par Irvin Thalberg, producteur exécutif du film, mais si cela a permis de conquérir le public à une certaine époque, aujourd'hui il faut bien le dire « Une Nuit à l'Opéra » n'a plus grand intérêt. La logorrhée de Groucho Marx est fatigante, mais elle fait encore mouche de temps en temps, d'autant que ce genre d'humour verbeux est aujourd'hui toujours pratiqué, même si rarement avec succès. Harpo Marx et son personnage de clown premier degré et muet est en revanche plus savoureux, tout à fait à son aise pour introduire avec ses frères le chaos dans la haute-société des habitués de l'opéra. En fait c'est surtout l'ensemble qui s'avère maladroit : les ficelles scénaristiques sont énormes, et l'on assiste à ce genre de films typiquement hollywoodiens tellement codifiés en se voulant virtuoses que l'on en vient à littéralement étouffer devant un humour souvent très forcé. On est bien loin des Charlie Chaplin et autres Buster Keaton, encore plus d'un Jacques Tati : malgré la relative sophistication du film ça n'est pas un modèle de subtilité et de comique visuel et sonore. Trop de répétitions, trop d'effets de style, trop de conventions pèsent sur « Une Nuit à l'Opéra », d'autant que la poésie y est une denrée rare. Un assez solide film de divertissement, poussif et quelque peu passé de mode, guère plus.

[1/4]

mardi 28 décembre 2010

« L'Argent » de Robert Bresson (1983)

    Ça me fait tout drôle de le dire, mais à mon sens « L'Argent » est l'un, sinon le film le plus violent de Robert Bresson. Pourquoi tout drôle? Car l'art de Bresson est la délicatesse même, et la violence qui explose dans ce long métrage n'heurtera sans doute pas grand monde. Il faut dire qu'avant cela il faut savoir apprécier à sa juste valeur la façon de faire si particulière de Bresson pour pouvoir en saisir l'immense subtilité, ainsi que les aspérités parfois tranchantes de son cinématographe. Mon ton paraîtra peut-être condescendant, mais c'est avant tout car j'essaie de mettre en garde le lecteur qui pourrait s'avérer déçu en visionnant ce film, je parle en connaissance de cause : j'ai mis beaucoup de temps à dépasser mon appréhension, voire mon horreur de ce cinéma si austère et particulier. Ce genre de long métrage, même s'il s'adresse à tous, est donc davantage réservé à un public « aguerri ». Néanmoins c'est un film d'une grande limpidité, d'un grand dépouillement : on est à mille lieues de l'intellectualisation du 7e art! Il est en revanche quelque peu hermétique (énigmatique serait plus approprié) dans ses divers niveaux de lecture, même si l'on peut distinguer assez aisément dans « L'Argent » l'hostilité de Bresson envers l'évolution matérialiste du monde. La violence absurde d'un personnage au début innocent puis pris dans l'étau du mensonge qui l'entoure, c'est peut-être celle de l'artiste français qui après s'être tant contenu (encore que beaucoup de ses films s'avèrent douloureux et torturés) cherche à se débattre dans un ultime geste de désespoir... Cette figure de l'être seul face au monde et la société hante toute la filmographie de Bresson. Et une fois encore il nous livre là une oeuvre (ou un essai préfèrerait-il que l'on dise) étouffante, sombre, terrible! Certes la grâce et le pardon sont encore possible, mais comment pourraient-ils triompher du mal? Le bien est la seule solution envisageable, elle existe donc, mais comme souvent chez Bresson c'est quelque chose d'immensément fragile. On retourne ainsi au Dostoïevski de « Pickpocket », même si la fin est sensiblement différente... « L'Argent » est beaucoup plus effrayant!

[4/4]

« Moustapha Alassane, Cinéaste du Possible » de Maria Silvia Bazzoli et Christian Lelong (2009)

    Un documentaire très instructif, surtout en ce qu'il révèle de l'existence passionnante du génial touche-à-tout Moustapha Alassane! Chronologiquement nous est racontée sa carrière, parallèlement à des séquences le montrant encore au travail à 67 ans et de nombreuses interviews en sa présence ou auprès de certains de ses amis, de ses confrères ou encore de critiques de cinéma africains. C'est avec un immense plaisir que l'on découvre les conditions de réalisation de ses divers courts et longs métrages, que l'on en apprend davantage sur la naissance du cinéma nigérien et par la même occasion du cinéma africain. La vie de Moustapha Alassane est un véritable hymne à la création artistique : c'est l'histoire d'un gamin qui a fabriqué sa propre « lanterne magique », puis s'est battu tout au long de son existence pour pratiquer son art dans des conditions extrêmement difficiles, avec très peu de moyens, mais qui encore aujourd'hui croit en ce qu'il fait, en la nécessité de donner accès à l'art aux populations africaines, et en particulier les plus jeunes. Le titre de ce documentaire est tout trouvé : avec Moustapha Alassane tout semble possible! Son dernier projet en date est d'ailleurs la création d'un logiciel permettant à des enfants de créer leurs propres films d'animation! Et une fois encore Alassane travaille avec des moyens incroyablement dérisoires, mais à force de travail, de courage et de ténacité il parvient à donner vie à ses projets les plus chers. Quel dommage qu'il ne soit davantage connu, et surtout qu'il peine à trouver des financements pour produire et distribuer ses films! Il faut dire que quand on lui demande s'il y a quelque chose qu'il n'a jamais fait dans le cinéma, il répond tout simplement :  « voler ». Il s'est toujours débrouillé pour obtenir « des recettes honnêtement » comme il le dit si bien, que ce soit à l'aide de son cinéma ambulant ou du plus récent hôtel qu'il a acheté pour subvenir à ses besoins et travailler en toute liberté. Finalement le plus impressionnant est de le voir à l'oeuvre, de l'observer s'affairer lentement mais sûrement, inlassablement depuis des années à ce qui lui tient tellement à coeur : créer.

[1/4]

« Kokoa » de Moustapha Alassane (2001)

    Excellent! « Kokoa » est le récit en direct d'un tournoi de lutte opposant crapauds, caméléons ou vautours, au milieu d'une foule d'amphibiens en délire! S'il s'agit encore une fois d'une oeuvre réservant plusieurs niveaux de lecture on se satisfera grandement du premier : comment ne pas être conquis par les bouilles des grenouilles d'Alassane! Et les commentaires maladroits du speaker sont touchants au possible, sans parler des divers rebondissements que réservent ces terribles combats! Qui sortira vainqueur du crapaud géant, de l'insaisissable caméléon ou encore de la coriace tortue? Le suspense est presque insoutenable! Il y a quelque chose de rassurant quand l'on regarde un tel film : oui il existe encore de vrais artistes, qui sans s'inquiéter de leur renommée, des honneurs ou des critiques prennent un immense plaisir à partager les fruits de leur imagination, de façon totalement désintéressée, avec pour seul souci de nous faire rêver. Oui de tels artistes sont encore de ce monde mais pour combien de temps? Alassane est le premier à être préoccupé par les générations futures et la transmission de sa passion : comment donner l'envie de créer à des enfants qui ne savent même plus ce qu'est une séance de cinéma en salle, qu'elle soit en plein air ou non? D'autant qu'il voit sa propre culture se déliter sous ses yeux, sans organes étatiques réellement capables de conserver et promouvoir l'art nigérien... C'est fort dommage, car les fables de Moustapha Alassane nous manqueront! Resteront ses charmantes petites histoires, telles « Kokoa »... L'art à l'état pur, d'une simplicité désarmante : un véritable régal!

[2/4]

« Samba le Grand » de Moustapha Alassane (1977)

    Encore une petite merveille de poésie! Cette fois-ci nous voilà face à un court métrage d'animation réalisé à l'aide de marionnettes et de toiles peintes, une fois de plus créé de bric et de broc comme Alassane le dit lui-même. La façon dont il déjoue les convenances et les contraintes matérielles est proprement fabuleuse, il lui suffit d'un rien pour donner vie à des personnages légendaires et à des histoires merveilleuses! « Samba le Grand » est le récit des aventures d'un valeureux guerrier qui devra surmonter plusieurs épreuves pour conquérir le coeur d'une belle princesse. Et une fois de plus, sans parler de l'aspect touchant de ces marionnettes et de leurs mouvements gauches, le traitement de l'histoire est tout à fait original et inattendu. L'essence allégorique de ce court métrage est on ne peut plus manifeste, mais le conte de Moustapha Alassane se suffit largement à lui seul! Quel bonheur de se plonger dans cet art ancestral et pourtant d'un intérêt toujours d'actualité... D'autant que la musique qui l'accompagne est magnifique!

[2/4]

« Le Retour d'un Aventurier » de Moustapha Alassane (1967)

    Depuis combien de temps n'avions nous pas assisté à l'expression d'un cinéma aussi libre, aussi vivant, aussi touchant par sa volonté de raconter par tous les moyens possibles une histoire? Peut-être depuis les débuts de Jean Rouch, de la Nouvelle Vague française, ... ou même de Robert Flaherty! Car l'art de Moustapha Alassane étonne par la modestie de son apparence : les « fautes » de raccord sont légions, la post-synchronisation n'a pas grand chose de synchronisé, les acteurs sont quelque peu maladroits... Mais ce ne sont pas à proprement parler des erreurs, puisque pour Moustapha Alassane il n'y a pas de règles de ce genre à respecter, du moins s'il met un point d'honneur à créer des œuvres de qualité ça n'est pas là qu'elle réside. Tout l'intérêt de ses films vient de l'imagination dont ils font preuve, de leur sincérité, de leur simplicité, de leur poésie, de leur richesse insoupçonnée et finalement de leur force intérieure. « Le Retour d'un Aventurier » nous conte le retour d'un africain de métropole, sa valise chargée de panoplies de cow-boys, revolver chargés y compris. Avec ses amis il se déguise donc, mais le jeu tourne rapidement à l'aigre et devient très vite funeste : des clans se forment et l'affrontement sera mortel pour plusieurs des jeunes inconscients. Alassane est friand de ces histoires, de ces paraboles plutôt, en apparence absurdes mais au fond tout sauf innocentes. Comment ne pas y voir la métaphore de l'Afrique revêtant les oripeaux de l'Occident et de la modernité pour son plus grand malheur? Au-delà de sa fraicheur formelle, de sa touchante ingénuité, un film terriblement lucide, parfait exemple du talent de son auteur.

[2/4]

« Bon Voyage, Sim » de Moustapha Alassane (1966)

    Quelle joie de découvrir un artiste tel que Moustapha Alassane! En ces temps de tout numérique, de production cinématographique asservie par la 3D, gavée d'effets spéciaux, il viens nous rappeler que l'art ne se limite pas à la technique, qu'il a pour vocation et impératif de la dépasser! Son talent est protéiforme, s'adapte aux besoins du moment et aux matériaux qu'il a en sa possession : sa seule constante est de proposer des fables terriblement attachantes et épinglant sans en avoir l'air les travers de l'Afrique qui lui est contemporaine. Ainsi en est-il de « Bon Voyage, Sim », court métrage animé réalisé en 1966. C'est l'histoire du président d'une république de crapauds qui après un voyage officiel à l'étranger se voit évincé du pouvoir à son retour. Malheureusement après s'être lui-même censuré, Alassane n'a gardé que la partie « politiquement correcte » de son histoire, ce qui la rend quelque peu bancale et d'un intérêt moindre. Néanmoins l'on se contentera largement du coup de crayon du cinéaste nigérien et de ses amusants personnages!

[2/4]

dimanche 26 décembre 2010

« Culloden » de Peter Watkins (1964)

    L'art de Peter Watkins est décidément étonnant! Sa méthode de reconstitution historique est terriblement efficace tant elle nous replace dans le contexte d'une époque, d'évènements donnés, parmi des hommes qui finalement avaient beaucoup en commun avec ceux d'aujourd'hui : si les acteurs rejouent pour la plupart leur propre histoire, celle de leurs ancêtres, la référence à la guerre du Vietnam est à peine voilée. « Culloden » est comme tout film de Watkins qui se respecte riche en problématiques politiques et sociales encore et toujours d'actualité. L'orientation du récit ne laisse pas vraiment de place au doute : une fois de plus Watkins se place du côté des masses populaires meurtries par la guerre et les exactions qui s'en suivent. Mais si l'on revient au but premier, ou pour le moins apparent de « Culloden », à savoir le récit de la bataille éponyme et de l'affrontement entre les forces anglaises et écossaises l'on ne peut qu'être admiratif du travail fourni et du rendu plus que réaliste : un réalisme à la fois visuel et sociologique donc. On s'amusera par ailleurs des commentaires épinglant l'inaptitude des troupes menées par un prince Charles Edouard Stuart ridicule de fatuité et ses lieutenants pour la plupart à la limite de l'incompétence, et surtout de la bêtise pure. On s'indignera de la cruauté des soldats du duc de Cumberland ou encore de l'indigence dans laquelle vivaient les peuplades des Highlands... Les vertus de ce long métrage sont donc manifestes, mais s'éloignent quelque peu de l'essence artistique, c'est là le principal reproche que je ferais à « Culloden », tout comme à « La Bombe » d'ailleurs. A voir tout de même!

[1/4]