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samedi 8 juin 2013

« Modern Vampires of the City » de Vampire Weekend (2013)

    Dans une époque en quête de héros, Vampire Weekend figure (pour le moment) au firmament de la critique musicale indie/hipster/bobo/cool du jour. Mais que vaut vraiment « Modern Vampires of the City », au-delà de sa pochette à la photographie énigmatique ? Malheureusement, pas grand chose... voire rien du tout. A l'image de tout un pan de la musique d'aujourd'hui, le dernier album de Vampire Weekend est d'une fadeur sans nom. Pale resucée de la pop des 60 dernières années, leur « art » n'a rien digéré. Il recrache des tics (ici une ligne de batterie copiée-collée de U2, là des vocalises africaines), des attitudes, pose, mais ne propose rien de musicalement consistant. Mélange disgracieux d'influences plus ou moins avouables, musique sans goût et sans force, horriblement molle et consensuelle, la façon de faire d'Ezra Koenig et compagnie ne restera pas dans les annales. A vrai dire le seul moment réussi et admirable de leur dernier opus est cette marche harmonique, directement inspirée de l'illustre Jean Sébastien Bach, dans le morceau Ya Hey. Mais... cette chanson est horriblement laide avec ces voix trafiquées de bébé que l'on étrangle... A l'image de la musique des New-yorkais, c'est d'un goût plus que douteux. Quel dommage que leur paresse musicale! Ils se contentent vraiment du strict minimum. Et que dire des paroles! Vampire Weekend est juste un groupe de bobos mondains blasés de la vie à même pas 30 ans... Ils n'ont strictement rien à dire, et l’étalent 40 minutes durant dans leurs chansons. Tristement insignifiant.

[0/4]